Something in you destrub me [Wes] //Terminé//

**Utau Cullen** Ven 21 Fév - 21:55

[ /début/ narré à la 3ème personne]

/Dehors le soleil se cache derrière quelques blancs nuages, la rosée perle l'herbe et le vent y est doux et agréable. Doucement le printemps éclos malgré quelques fraîcheurs aux heures matinales. Le paysage se réveille. Pendant ce temps Utau profite de ses trois dernières secondes de sommeil/

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La voix de Aaron dans sa fameuse chanson "Lili" sort un son étouffé de sous mon oreiller. Mais que faisait mon portable ici... J'éteins mon réveil sans trop attendre. Je m’emmitoufle dans ma couette, un peu frileuse tout en pressant ma bouillotte contre mon bas-ventre, me redressant sur les poignets pour voir si Yui était réveillée. J'avais sûrement du m'endormir en écoutant des chansons à volume très bas et sous ma couverture, ce qui expliquerait la présence de mon smartphone son mon oreiller. Heureusement pour moi, malgré la sonnerie qui s'était beaucoup amplifiée, ma colocataire dormait à poings fermés, apparemment épuisée par une compétition de la veille. A la piscine, quelques patineuses nous avez accosté avec des tracts mais j'avais cours de biologie donc n'avais pas pu assisté à la compétition. J’abandonne à contre-coeur ma couette, me dépêchant de traverser la pièce sur la pointe des pieds pour me planter devant mon armoire. En passant devant le lit de Yui, je n’aperçois que quelques mèches dorées sur son oreiller, elle doit vraiment être fatiguée... Je tire un peu sur mon tee-shirt pour couvrir mes jambes à peine couvertes d'une petite culotte en dentelle et de grosses chaussettes de foot. Mon pyjama est vraiment une combinaison bizarre (dentelle + chaussettes épaisses) mais c'est le summum du confort pour moi. Je pioche une paire de jeans Levis americans, un débardeur moulant et une veste en suédine colorée.

Après une courte douche, plus pour le confort que pour l’hygiène, j'enfile mes vêtements. Je m'applique à me faire des smoky eyes puis passe un léger rouge à lèvre nude qui donne un bel effet avec ma crème auto-bronzante. Je termine les lacets de mes chaussures à talons en daim puis pars au petit-déjeuner. On est dimanche matin et le chemin que je prends, les escaliers, me rappelle mon dimanche en compagnie d'Erika. Pensive, j'arrive au réfectoire bien plus tard que prévu, mon état de semi-transe ayant considérablement ralenti ma marche. A l'instar du dimanche précédent, il y avait du monde à la cantine et que comme j'arrivais à la fin du service, il n'y avait plus grand choix. Céréales (le bac était presque plein), biscottes et un chou à la crème. Je cilla devant ce dernier, étonnée de trouver une pâtisserie au petit déjeuner. Les cuisiniers avaient sûrement du sortir quelques restes de la veille. Je me servis un bol de cornflakes et un jus d'orange puis partie régler. Mais tandis que je passais ma carte de self dans le compteur j'eus une pensée pour les mèches blondes de ce matin. Je partis récupérer le chou de sur les plateaux et l'ajouta à ma facture. Yui et moi ne nous entendions pas extrêmement bien mais j'avais un peu pitié de sa bouille affamée. Je m'installa vers une fenêtre. Sirotant mon jus, je me dis que si elle me sautait au cou en me remerciant et en disons que nous étions amies je pourrais peut-être la refroidir en lui demandant remboursement...

**Wesley Louglhin** Sam 22 Fév - 18:18

Premier samedi à CoubertSchool, premier week-end dans cette académie. Wesley se réveille doucement dans son petit lit de lycéen. Il sourit en regardant sa housse de couette, achetée la veille après les cours. Elle représente le monstre du Loch Ness, cette très chère Nessie qui lui rappelle ses terres d'origine. L'écossais se lève en se frottant les yeux, et manque de trébucher sur son sac de hand qu'il a eu la flemme de ranger la veille. Ça lui apprendra à remettre à demain ce qu'il peut faire aujourd’hui...

Après un petit temps dans la salle de bain, il est fin prêt, habillé, rasé et coiffé. En enfilant ses chaussures, il se rend compte qu'Erika n'est déjà plus là. Lui qui voulait déjeuner avec elle ! Il ne sait pas trop comment définir la relation qu'il entretient avec elle, ils sont tellement différents... Wesley sort de sa chambre un peu déçu puis décide de frapper à la porte de Yukiteru, cherchant de la compagnie pour déjeuner. Malheureusement rien ne se passe malgré deux autres tentatives. Il pense ensuite à Yui, la jeune fille rencontrait au cyber-café mais hélas il ne connaît pas le numéro de sa chambre ! Wesley finit par se résigner de manger avec quelqu'un, non pas sans peine.

Quand il arrive au self, il n'y a presque plus rien ! Le châtain jette un coup d’œil à sa montre et constate que l'heure est déjà bien avancée ! Il s'était réveillé bien tard dis-donc, ça expliquait peut-être sa solitude. Il se servit un bol de Chocapics qu'il noya accidentellement dans une masse de lait et prit un café bien noir. Après avoir payé, il regarda où s'installer. C'était quasiment tous des groupes d'amis qui n'accueilleraient sûrement pas une personne supplémentaire et vue leurs repas déjà bien entamés, il ne mangerait en leur compagnie pas bien longtemps. Wesley, marcha dans les allées de table jusqu'à ce que ses yeux soient attirés par une fille à la fenêtre. Elle était toute seule, bien à l'écart des autres, dans son monde. Elle dégageait quelque chose qui le troublait, une aura d'animal blessé. Elle était jolie mais sa beauté était ténébreuse, et ça effrayait Wesley. Il avait toujours été baigné dans la lumière, totalement solaire même quand il était au plus bas. Hésitant, il se rapprocha de cette fille qui le rendait bizarre, à la fois curieux et peureux. Doucement, comme par peur de briser la sorte de transe de la brune, il posa son plateau devant elle.

"Bonjour, euh... Ça te dérange si je m'assois à côté de toi ?"

**Utau Cullen** Dim 23 Fév - 15:14

Ce n'est pas que je n'aimais pas Yui mais elle était un peu trop... Elle était trop. Trop joyeuse, trop lumineuse, trop heureuse... Ça me faisait l'effet d'une claque, de voir cette petite blonde en face de moi sourire et sautiller. Elle était tout ce que je n'étais pas, elle était tout ce que je ne serais jamais. Ce n'est pas que j'étais jalouse de ses nœuds dans les cheveux, de ses sourires mielleux, c'est quand je la vois si épanouie que je vois à quel point je ne le suis pas.

Je regarde pleine de pensée ce chou que je finis par recouvrir d'une serviette. Dans un sens, que je sois froide et distante avec Yui ne veut pas dire que je suis méchante, juste un peu triste. Je plonge mon regard à travers la fenêtre pendant que j'attaquais mollement mes céréales. La nature en éveil était magnifique, la douce lumière du matin filtrée par les feuilles d'un antique chêne semblait montrée le chemin. Je passais une mèche derrière mon oreille, les yeux perdus dans ma contemplation de la nature. Chez elle, tout semblait avoir une place, un ordre, une signification. Dans mon cœur, tout était retourné, labouré, désordonné. J'avais cru plusieurs fois dans le passé avoir trouver le sens de mon existence. A ces flashback, quelque chose assomma mon regard, le rendant noir. Souvenirs de pleurs, souvenirs de peine mais aussi et surtout ; désillusion.

Je m'enfuyais dans mes cheveux ébènes, y cherchant noir refuge. Je contractais en avant mes épaules, protégeant ma poitrine elle-même protégeant mon cœur. Vulgaire petit organe qui battait irrégulièrement et douloureusement. A cause des autres. Mon visage se fermait, se voulant craintif. Je m'étais volontairement assise à l'écart car mon cœur s'oppressait à côté des autres. Puis tout naturellement, les gens avaient évité le coin. Tous sauf un courageux qui bégaya avec peine quelques mots. Peut-être pas si courageux finalement. J'ouvris doucement ma bouche pour lui répondre mais celui-ci s'installait déjà. Je formais un peit 'o' de mes lèvres, il avait bien du cran. Je regardais son plateau, il s'était visiblement lui aussi levé un peu tard, il avait un bol de céréales. Le regardant sans vraiment le regarder, puisqu'il était en face de moi, je voyais en lui quelque chose qui m'énervait, que me perturbait, une lumière rigoureusement ressemblante de celle de Yui.

"Toi et Yui vous iriez très bien ensemble... Dans le genre 'soleil' humain..."

Un mince sourire, impossible à interpréter sur mes lèvres. Je déteste ces gens-là.

**Wesley Louglhin** Dim 23 Fév - 21:00

Comme la fille ne me répond pas, Wesley décide de prendre une décision et s'installe. C'est vrai qu'il y a de la place autre part mais cette fille même si elle l'effraie, l'attire tout autant. Il mélange ses céréales et en enfourne une grosse cuillère dans la bouche. La brune le regarde soudain. Surpris, il ouvre la bouche à en faire tomber quelques chocapics qu'il n'avait pas fini d'avaler. Wesley attrape une serviette qui traîne par là sans trop faire attention (celle qui recouvre le chou à la crème) et toussote la nourriture qui est passée de travers. Il se sent le plus stupide du monde. Lui qui est d'habitude à l'aise avec tout le monde, et très sociable, face à cette fille, le moindre regard le perturbe. Ses yeux bleus le fusillent sans qu'il ne puisse rien y faire, il est mal à l'aise en sa compagnie. Mais même avec ça, il est persuadé qu'il y a une explication à cette façon d'agir, que de la douceur et de la gentillesse se cache derrière cette façade. Il est comme ça Wes, il voit le bon dans chaque personne.

Le handballeur préfère abandonner dans un coin ses céréales, il a déjà fait bien assez de dégâts comme ça... Il se rabat sur son café, se contemplant dans le reflet comme on le ferait face à une flaque d'eau. Il en boit quelques gorgés, content que les cuisiniers ne l'est pas sucré préalablement comme au café du quartier Geek. En se remémorant son arrivée forcément lié à Yui dans sa tête, il repense à cette blonde. Comparé à la brune, Yui est bien plus facile à cerner, à vivre. Lui-même plutôt comme ça, il se sent naturellement plus proche de la blonde que de la brune. Mais pendant que ses pensées sont dirigés vers la blonde, la brune prend la parole. En évoquant la blonde ! Entendre la voix étonnamment grave de la demoiselle d'en face lui fait tout bizarre mais ce sont surtout ses paroles qui le troublent. Elle le pense sérieusement ? Elle se fiche de moi ? Toutes ses questions le rendent bizarre et il se gratte nerveusement la tête.

"Ah, euh, peut-être... Mais... Tu connais Yui ?"

**Utau Cullen** Mer 16 Avr - 11:14

Alors que je porte une cuillère remplie de céréales à mes lèvres, l'adolescent en face de moi ouvre grand la bouche, me laissant un aperçu peu appétissant de sa nourriture. Je ferme la bouche, laissant mes dents s'entrechoquer, dégoutée par la vision mâchée et gluantes des céréales du châtain. Je pousse de mes deux mains mon bol au bout de mon plateau, résignée à en manger. Je passe une main sur ma nuque pour rejter mes cheveux en arrière, signe que je passe à autre chose. J'enroule ma main sur mon cou, tournant la tête vers la fenêtre, les yeux dans le vide. Je joue des ongles sur mon verre de jus, je finis par poser mes yeux sur lui, après un temps mort. Il s'étouffe et se sert de ma serviette sans demander une quelconque autorisation. Je roule des yeux et souffle sur ma frange en le regardant s'affoler et s'activer dans sa bêtise. Il est maladroit dans ses gestes, n'arrête pas de rougir et est sans cesse embarassé. Il baigne dans un certain mal aise... C'est l'effet que je fais sur les gens et une des raisons pour laquelle je manque toujours seule. Si ce n'est moi et ma mauvaise humeur habituelle qui les chasse ce sont eux qui prennent l'initiative avec enthousiasme. Et poiurtant lui il reste, aussi craintif voire plus que les autres. Il est là mais ne bouge pas. Je plonge mes yeux dans les siens, curieuse et pensive pendant qu'il me répond. Mes yeux bleus avancent un peu plus loin dans ses pupilles, pétillent d'un message. Sois courageux

"On est colocataires"

Je m'apprêtais à lancer une réplique beaucoup plus piquante et cynique comme "non non, je parle d'elle mais je ne l'ai jamais rencontré, c'est qui Yui d'ailleurs ?". Mais ses yeux verts beaucoup trop sincères m'en dissuadent.
Décidément, il me perturbe...

**Wesley Louglhin** Mar 29 Avr - 20:10

La réponse fut glaciale. Si les fenêtres n'avaient pas été fermé, il aurait mis sa main à couper qu'il y avait un courant d'air dans le self. C'était l'effet que la brune faisait sur lui, sèche, glaciale... Étirant ses lèvres sur le côté dans une sorte de grimace, Wesley s'arrêta quelques temps de manger. Lui qui avait le dialogue facile, il doutait quand même fort être capable de faire le dialogue pour deux. Mais quelque chose l'encourageait à persévérer avec cette fille. Son côté maso ? Non. C'était quand elle l'avait regardé. Ses yeux clairs qui semblait avoir... Analyser son âme ? Wesley n'avait jamais été un grand philosophe mais à l'instant où la demoiselle avait plongé ses yeux dans les siens, il s'était senti objet à ses mains, désarmé, gamin prit en faute. Et bizarrement, tandis qu'habituellement il aurait rougi, détourné la tête ou fait l'idiot pour changer de sujet, il se sentit rassuré. Normalement, il reprit de l'aisance dans la voix.

"Colocataires ah bon ? Vous vous entendez bien ? Oui, sûrement Yui est tellement gentille, tout le contraire d'Erika, ma colocataire ! Elle n'arrête pas de se moquer de moi mais bon, je l'aime bien quand même, même si ça devient pénible à la longue"

Parler d'une connaissance en commun mit tout de suite à l'aise Wesley qui se recula dans sa chaise, recommençant déjà à sourire. Malgré son aura froide, ses yeux étaient rassurants, encourageants. Se focalisant sur ce détail et sur l'ébauche de conversation, le châtain en profita pour discuter un peu plus avec la jeune femme. Ses yeux glissèrent sur le chou à la crème plus du tout recouvert par le papier.

"Waah la vache t'as eu un chou à la crème toi ? Tu penses qu'il y en a encore ?"

**Utau Cullen** Jeu 1 Mai - 21:11

Encourager quelqu'un dans sa tête était en soi très bizarre mais le garçon assis en face semblait avoir reçu le message. Peut-être avais-je donc un avenir dans le métier de télépathe. La mine rieuse, je finis mes céréales et bois le lait rescapé de mes cornflakes. L'autre reprit, tandis que j'entreprenais d'aller me resservir de jus d'orange. Et vue de son long discours, on aurait pas pu imaginé qu'il avait été tout gêné il y a à peine deux minutes. Je me rassois convenablement sur ma chaise, coupée dans mon élan et abandonnant l'idée d'un autre verre de jus d'orange. Reportant mon attention à une mèche de cheveux que j'enroulais autour de mon doigt, je lui répondis avec nonchalance et langueur comme je le fais si bien.

"Erika se moquer ? Tu dois être un sacré numéro alors, je n'ai jamais vu Erika 'pénible' avec quelqu'un."

Lui lançant un regard de biais moqueur, je souffle ne pouvant m'empêcher de laisser apparaître un léger sourire. Donc il connaissait Erika et était son colocataire... J'avais à ce moment-là tellement envie de lui demander "on échange ?". Il a l'air d'apprécier Yui. Je regarde le mouchoir qu'il m'a emprunté, bien que ce ne soit pas le mot exact à mon sens. Puis le gars s'extasie sur la pâtisserie à découvert. Tellement prévisible.

"Non cherche pas c'est le dernier. Tu le veux ?"

Je n'allais pas lui donné, bien que taquiner Yui avec la pâtisserie qu'elle n'aura jamais me fasse ricaner intérieurement, je ne connaissais ce type ni d'Eve ni d'Adam. Autant le donner à ma blonde de colocataire. Mais voir si ce type qui m'avais été semblé si surprenant depuis le début du repas allait résister à la tentation, me faisais me frotter mes mains psychiquement. Je sentais déjà des écailles pousser sur ma peau...

**Wesley Louglhin** Mar 3 Juin - 18:01

Cette fille allait le rendre fou... Elle semblait jouer avec lui comme avec une vulgaire poupée de chiffon, d'une aisance déconcertante. Wesley ressent un nouveau froid parcourir sa colonne vertébrale. Et quand il entendit la réflexion de la brune vis-à-vis de lui et Erika il rigola nerveusement. Elle le prenait pour un débile ou quoi ? Certes, il ne brillait pas de son intelligence en société et n'était clairement pas une lumière mais il n'était tout de même pas simplet ! Si ça la faisait sourire tant mieux, mais l'écossais garderait lui aussi le sourire. La mystérieuse jeune fille s'adoucit bizarrement et alla même jusqu'à lui proposer son dessert. La crème avait l'air superbe mais après une minute à lorgner dessus, le handballeur releva les yeux en lui souriant gentiment secouant la tête.

"Si c'est le dernier, c'est gentil de me le proposer mais c'est toi qui l'as trouvé, garde le. Et puis honneur aux dames"

Il finit son petit-déjeuner et tapa ses mains l'une sur l'autre pour y enlever les miettes qui y demeuraient. Joignant les doigts, il s'étira en faisant craquer ses muscles encore endormis. Ses bras retournant au long du corps, Wesley balançait des pieds, se tortillait sur sa chaise, avait la bougeotte. Dommage qu'on soit dimanche, le handballeur aurait bien fait un petit match de hand amical pour se réveiller mais si on l'écoutait on ferait constamment un petit match de hand amical.

"Tu connais Erika donc. C'est cool, t'as vu on a plein d'amis en commun, on parle ensemble, on déjeune ensemble, on est bien là. Pourquoi tu manges toute seule dans ton coin, t'as peur des autres ? Tu devrais pas, regarde, jsuis un type cool, en tout cas je le crois hein, sociabilise un peu !"

**Utau Cullen** Sam 26 Juil - 22:04

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Something in you disturb me

FEAT. WESLEY LOUGLHIN

Le squatteur fixe avec gourmandise ma pâtisserie. Satisfaite, je croise les bras et les jambes en m'enfonçant un peu plus dans l'une des fameuses chaises en bois de la cantine, sûre qu'il se laissera emporter dans le pêché. Quand finalement il répond négativement, j'hausse un sourcil, perplexe et étonnée. Dans l'optique d'une des théorie freudienne, je n'aurais jamais pensé que cet être sans manières ait un Surmoi aussi développé. Du coin de ma bouche naît un sourire. Un blanc s'installe entre nous, mes rêveries datant d'avant sa venue reprenant tout naturellement place dans mon esprit, comme s'il ne s'était rien passé. Je ne sentais pas cette sensation écrasante et oppressante que j'éprouvais fasse aux gens, non ça avait quelque chose de différent. Avec Adrian, tous mes sentiments habituelles de mal aise disparaissait. Quand à Erika, elle semblait m'alléger d'un peu du poids de mon fardeau quotidien, comme un médicament. Avec ce châtain, impossible de poser un mot sur cette ambiance entre nous. C'était différent, perturbant. Something in you disturb me. Et quand il finit de parler, ce quelque chose pas obligatoirement mauvais devint nuisible.

"Ah ouais t'es un type cool, hein ? T'as même pas eu la décence d'attendre pour accord pour t'asseoir en face de moi et me faire ton cirque ! Et puis peur des autres... Qui te dit que ce ne sont pas les gens qui ont peur de moi ? Et dans le cas où j'ai peur des autres, qu'est-ce qui te permet de me juger ? Tu me connais personnellement peut-être, tu connais mon passé, ma vie ? "

Ma voix se brise, ayant grimpée dans les aiguës sans que j'y ai fais attention. En lui criant dessus, mon corps a fait de même que ma voix, je suis debout. Et ça tombe bien, je compte bien partir. Tout le monde nous regarde et nous dévisage. J'y fais abstraction, attrapant en vitesse mon plateau pour le vider dans la poubelle d'à côté, le jetant sans regarder sur la pile de plateaux. Mes jambes me précipitent aux toilettes des filles et je m'engouffre dans une cabine, fermant la porte derrière moi violemment. Et là je m'effondre de manière fracassante contre le mur, prenant mon visage dans mes mains, accroupie et recroquevillée sur moi-même. Les larmes ne coulent même pas tant la rage et la colère bouillonne en moi. J'attire frénétiquement mon pouce à mes dents, le lacérant à l'aide de mes canines comme pour attirer l'attention sur ce petit bout de chair plutôt qu'à la douleur. Les gens sont inlassablement les mêmes. Alors pourquoi est-ce que ça fait toujours aussi mal ? Personne ne comprend cette douleur assassine qui sillonne mes veines. Mais ce n'est pas nouveau. Je ne devrais pas m'en faire. Après tout, je ne suis même pas sûre de le revoir un jour. Il fera sûrement partie de ces personnes lambda qu'on croise dans la rue et dont on ne se rappelle ni nom ni visage. Mais mes larmes s'abattent fatalement. Car depuis que je l'ai vu quelque chose en moi s'est déclenché . Et je ne suis pas prête de l'oublier. Something in you disturb me... And i wanna know who you are at any price

codage par Junnie sur [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]

**Wesley Louglhin** Dim 27 Juil - 15:36

Wesley avait dit ça sur un ton léger et insouciant, totalement ignorant qu'il pouvait la blesser. Il n'a d'autres choix que de subir, impuissant. Qu'elle lui crie dessus n'était pas quelque chose d'appréciable mais le pire c'était quand il vit son expression. En la voyant comme ça, au bord des larmes, la voix égosillée, il se sentit le plus mal du monde, le plus stupide aussi. Instinctivement, il baissa la tête, mal d'être dans un lieu publique, mal d'en avoir fait à la brune sûrement assez tourmentée commença. Il la suivit sans vraiment porter attention à son plateau mais fut rattrapé par un cuisinier, se plaignant qu'il ne rangeait rien derrière lui. Quand il se retourna du côté où la jeune fille était partie, elle n'était déjà plus là. Wesley, en rangeant son plateau et ses couverts, attrapant les cheveux du dessus de son crâne, pour les serrer au creux de sa main. Stupid boy. Les yeux baissés, il décida de reprendre le chemin de sa chambre, un peu remué et plus assez en forme pour un match de hand. Quand il passa vers les toilettes des filles, il entendit une voix pleines de trémolos, et à ces accents alto, il comprit que la jeune fille solitaire était ici. Il n'hésita pas une seconde à entrer et c'est quand il fit à l'intérieur qu'il fut soulager qu'aucunes autres filles ne s'y trouvent. En quelques enjambées, il se posta devant la porte et se laissa tomber tout doucement contre.

"Ecoute je... Je suis désolé. Je ne pensais pas t'ébranler quand j'ai dit ça, oui je suis vraiment un gros con. Ne perds pas ton temps à pleurer pour un imbécile qui a voulu faire son malin en s'asseyant à côté de toi. C'est dommage de rougir tes jolis yeux pour moi."

Sa voix était faible mais suffisamment forte pour qu'elle puisse l'entendre. Il était vraiment sincère, le plus honnête qu'il le puisse. Il tira de sa poche un stylo et un bout de papier sur lequel il écrit des chiffres. Il glissa pas dessous la porte le papier et se releva prêt à partir.

"Je sais bien à quel point mes phrases sont bancales, et vraiment trop générales pour être percutantes. Je me dis aussi que je ne peux pas faire mieux, car oui c'est vrai je ne te connais rien de toi, même pas ton nom. Au passage, si un jour tu veux te confier sur ce mal que j'ai amplifié malencontreusement, voici mon numéro, je serais là, c'est le moins que je puisse faire. Il ouvre la porte et fait un pas dehors. Je m'appelle Wesley au fait, et encore désolé du dérangement. "

**Wesley Louglhin** Dim 27 Juil - 15:39

TERMINE

(Ce fut un véritable plaisir de Rp avec toi ma Nausi, Utau est vraiment un personnage très intéressant et énigmatique, j'ai autant envie d'en apprendre plus sur elle que Wesley. C'est un régal de te lire, tu as un véritable talent pour l'écriture. Et pour ce qui est du monde rpg, je commence maintenant ou si j'ai pas le temps ce soir, la suite, comme on en a convenu. Bisous, je te love)

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Something in you destrub me [Wes] //Terminé//

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