On peut faire pleins de rencontres au CDI [PV Eve]

Sous la pluie frappante, Eve se dirigeait lentement vers le bâtiment. Puisqu'il ne pouvait plus pratiquer son sport – à part si celui-ci était masochiste et qu'il voulait tomber malade à en crever ; il allait donc faire une autre activité. Enfin... il y a des gens qui considèrent plus la lecture comme une obligation chiante, qu'une activité... Le blondinet adorait lire. Bien que les mangas soit ses préférés, il lisait beaucoup plus de romans. Le responsable ne faisait même plus attention à lui, il était habitué à voir sa tête blonde au CDI. L'adolescent avait même déjà sécher une après-midi de cours pour rester au CDI. Évidemment, sa mère l'avait beaucoup réprimander... mais il s'en foutait. Pour lui, sa mère n'était rien d'autre que la femme qui l'avait mis au monde.

Quand il entra dans le CDI, le japonais salua le responsable qui se tenait derrière son bureau comme il le faisait habituellement, puis quand il fit hors de sa vue, il enleva son tee-shirt bleu un peu beaucoup trop mouillé pour le déposer sur le chauffage. Il avait pris l'habitude de sa balader torse-nu, heureusement, il ne se trimbaler pas torse-nu partout, hein ! Il restait ainsi que quand il était seul ou avec des personnes qu'il connaissait trèèèès bien. Humm... vous croyez qu'il y'a des gens au CDI ? Ha ha ! Vous êtes bien drôles – et naïf ! Cet endroit est tout le temps vide ! C'est vrai que parfois il y a des personnes, mais il ne font même pas attention à lui...

Le basketteur bailla puis se rapprocha des étagères. À quand finirait-il tout le CDI ? À prendre avec ironie, bien sur... Certes, Eve lisait beaucoup, mais faut pas pousser mémé dans le fossé, non plus hein, comme on dit en France ! Maeda déposa ses doigts sur un livre puis les fit glisser sur toute la rangée puis brusquement, il les arrêta et saisit un livre : Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire... Un recueil de poèmes français... Allez, pourquoi pas... Le blondie s'est donc assis par terre en tailleur devant l'étagère puis il prit ses lunettes qu'il avait mises dans la poche de son jogging gris avant de les enfiler. Il commença donc sa lecture.

Il avait bien lu plus de la moitié de l'ouvrage quand il sentit un poids sur son pied gauche. Quelqu'un venait – sans aucun doute, sans le faire exprès ; de lui écraser le pied. Le garçon sursauta et poussa un petit cri de douleur : Itai! Il leva ensuite la tête pour voir le visage de son ou sa camarade et posa donc son regard sur  une jolie jeune fille blonde avec de beaux yeux bleus qui ressemblait à...


Bouche-bée, les yeux écarquillés... Eve se demanda se qui lui avait pris. Il avait tellement l'air ridicule comme ça... Ses joues prirent un teinte écarlate... Quel con ! Bien sur que ce n'était pas Iris ! Elle... elle est loin... et... il le savait très bien. Il avait aussi conscience qu'il ne pourrait plus jamais la revoir. Pourtant... quand on voit une personne qui ressemble à quelqu'un que l'on aime... on peut pas s'en empêcher, nee...