La troisième [Evie]
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La troisième [Evie]
Aujourd'hui, il voulait la paix. C'est donc à 23hrs, après son entraînement et sa lecture qu'Adrian sortit de l'académie comme une ombre. Il marcha longtemps, traversant une forêt bruyante de nature en tout genre. Entre les branches qui se balançaient sous une douce brise, les quelques oiseaux qui pépiaient encore et les animaux qui faisaient craquer les brindilles, c'était un bruit reposant. Auquel se joignit le ruissèlement d'un cours d'eau, qui s'élargit au fur et à mesure que l'allemand le longeait. Pour au final se trouver devant une magnifique cascade, isolée de tout dans une clairière au milieu de ce bois bizarre.
Satisfait de l'emplacement qu'avait cet endroit, le brun qui était en train de crever de chaud s'assit juste à côté de la cascade et retira son haut, parce qu'il ne voulait pas mourir bêtement. Il plia soigneusement son tee-shirt manches longues et le posa à côté de lui avant de s'asseoir en Ruyzaki-mode. Il leva ensuite la tête vers le ciel. Toujours aussi beau... Les quelques nuages poussés par le doux vent n'obscurcissaient même pas la lumière argentée et réconfortante de la Lune et des quelques étoiles présentes. Adrian resta au calme pendant une bonne demie-heure puis sortit un livre. Le silence naturel était à présent "troublé" par une légère respiration ainsi que le discret bruissement d'une page.
Satisfait de l'emplacement qu'avait cet endroit, le brun qui était en train de crever de chaud s'assit juste à côté de la cascade et retira son haut, parce qu'il ne voulait pas mourir bêtement. Il plia soigneusement son tee-shirt manches longues et le posa à côté de lui avant de s'asseoir en Ruyzaki-mode. Il leva ensuite la tête vers le ciel. Toujours aussi beau... Les quelques nuages poussés par le doux vent n'obscurcissaient même pas la lumière argentée et réconfortante de la Lune et des quelques étoiles présentes. Adrian resta au calme pendant une bonne demie-heure puis sortit un livre. Le silence naturel était à présent "troublé" par une légère respiration ainsi que le discret bruissement d'une page.
Adrian A. von Lok- Messages : 126
Date d'inscription : 15/10/2012
Localisation : Dans un coin
Re: La troisième [Evie]
La seule chose qu'avait envie de faire Eve était de jouer du violoncelle. Oui, il avait des désirs comme ça dans la nuit, à presque 21h. Mais il ne voulait pas jouer dans le lycée, non il avait trop peur que quelqu'un l'entende. Son violoncelle, c'était son petit truc personnel, son secret qu'il ne partageait pas... Il avait peur que si quelqu'un l'écoute jouer de son instrument il n'arrive plus jamais à en faire... Une chose assez étrange que même le petit Maeda n'arrivait pas à comprendre entièrement...
Le blondinet rangea son violoncelle dans son étui et le mit sur son dos. C'était une instrument assez encombrant et avec la boîte il n'était pas léger. Mais pour lui, cela n'avait aucune importance. Quand le japonais voulait jouer du violoncelle, il pouvait même soulever des montagnes pour pouvoir en pratiquer. Le basketteur enfila un débardeur blanc, son vieux jean bleu foncé et des converses noirs qu'il avait depuis deux ans déjà puis il sortit discrètement de sa chambre pour pouvoir quitter l'école sans se faire prendre.
Eve s'installa à côté d'une cascade dans une vaste forêt. Il vit un gros rocher qui lui servirait de siège, car c'est assez compliqué de jouer debout à goût. Il posa son carnet par terre et l'ouvrit à la bonne page. Cette page était entièrement personnel. C'était une petite partition qu'il avait créée. Il était courte, c'est vrai mais il avait pris longtemps à l'écrire. Six mois. Oui, c'est ça, il avait pris six mois pour composer ces trois pages. Le blondinet prit une grande bouffée puis commença à jouer.
Au bout de deux heures, Eve eut chaud. Très chaud. Il avait joué sa composition personnelle et beaucoup d'autres morceaux qu'il connaissait par sur le bout des doigts. Le japonais voulut s'attacher les cheveux, mais il réalisa qu'il avait oublié de prendre un élastique sur lui. Kuso ! pensa-t-il. Le jeune homme aux yeux bleus sourit. Ce n'était pas très grave après tout. Il n'y avait rien de quoi s’énerver .. Il décida tout de même de retirer son débardeur qui lui collait à la peau. Il le jeta dans l'herbe sans même prendre le temps de le plier. Ah, la douceur du vent sur sa peau nue... Maeda ferma les yeux et songea... Il pourrait peut-être continuer à composer sa partition cette nuit-là. Le blond se dit qu'il allait d'abord se reposer au moins un quart d'heure, juste pour écouter les doux bruits de la nuit... Il se leva et s'installa tranquillement dans l'herbe assis en tailleur.
Eve respira doucement pendant quelques secondes puis il tourna la page de son cahier en arrière pour se remettre à jouer sa partition non achevée. Sauf que quand Eve voulut se rassoir sur sa son rocher, il glissa dans l'herbe humide et crash badaboum pouf par terre. Il se prit d'abord son violoncelle dans la tête - il eut plus mal pour l'instrument que pour lui, et ensuite il se prit son rocher dans la tête et puis il finit par une galipette avant pour après atterrir sur le dos. Et hop, des bleus de plus ! De toutes façons Eve était habitué à avoir des bleus un peu partout... ce qui était un peu plus embêtant c'était les taches d'herbes sur son vieux jean pourri qu'il adorait.
« Chikuso ! » s'exclama pas trop fort Eve.
Le blond soupira. Quelle maladresse... C'était parfois - ou plutôt tout le temps - très énervant d'être maladroit ! Désormais, Eve était tout près d'Adrian mais cet abruti n'avait rien remarqué vu qu'il ne prit même pas la peine d'essayer de se relever...
Eve Maeda- Messages : 68
Date d'inscription : 15/06/2013
Re: La troisième [Evie]
Adrian lisait tranquillement, tellement plongé dans son roman (en allemand) que le monde aurait pu s'écrouler qu'il s'en foutrait. Il termina un chapitre et décida de prendre une pause. Marquant sa page avec un bâton, il s'étira longuement et se rapprocha de la cascade pour se rafraichir un peu. C'est à ce moment-là qu'il entendit un bruit de chute assez... Intense. Comme si la personne tombait plusieurs fois. Elle jurait en japonais en plus, c'était bizarre à entendre. Adrian avait un peu après cette langue au contact de Riku. bref, il devait arrêter de penser à ce connard tout le temps.
Le brun se rapprocha doucement de l'endroit où il avait entendu les bruits, de l'autre côté de la rivière en fait. Il soupira doucement et retira ses chaussures avant de remonter son jean pour traverser, un jour il penserait à mettre un pantacourt... un jour peut-être... L'allemand arriva de l'autre côté et failli repartir tout de suite, la seule chose qu'il était en mesure de prononcer, plutôt murmurer, c'était un pauvre mot. Mais il avait réussi à garder son self control, et c'était déjà ça.
Toi...
Le brun était troublé et ne bougea même pas pour essayer de relever le blondinet, hors de question. Cet espèce d'imbécile cosmique là, c'était totalement absurde qu'il l'aide. D'ailleurs, l'allemand commençait à repartir, les pieds dans l'eau
Le brun se rapprocha doucement de l'endroit où il avait entendu les bruits, de l'autre côté de la rivière en fait. Il soupira doucement et retira ses chaussures avant de remonter son jean pour traverser, un jour il penserait à mettre un pantacourt... un jour peut-être... L'allemand arriva de l'autre côté et failli repartir tout de suite, la seule chose qu'il était en mesure de prononcer, plutôt murmurer, c'était un pauvre mot. Mais il avait réussi à garder son self control, et c'était déjà ça.
Toi...
Le brun était troublé et ne bougea même pas pour essayer de relever le blondinet, hors de question. Cet espèce d'imbécile cosmique là, c'était totalement absurde qu'il l'aide. D'ailleurs, l'allemand commençait à repartir, les pieds dans l'eau
Adrian A. von Lok- Messages : 126
Date d'inscription : 15/10/2012
Localisation : Dans un coin
Re: La troisième [Evie]
'Fait chier, j'ai la flemme de me lever !~ se dit Eve en faisant la moue. Il s'étirait tranquillement et leeeentement quand tout à coup il entendit des pas en sa direction. Il leva les yeux et il vit... Alexander ! Le haut du corps de Maeda se leva tout seul comme une machine automatique avec un petit "Oh !" de surprise. Il était appuyé sur ses bras regardant le brun. De l'herbe était restée accrochée dans ses cheveux d'or et de (jolies) petits bleus étaient apparus sur ses bras et sur son visage pâle. Mon Dieu, Eve ne pouvait pas être quelque part sans retrouver le brun exactement au même endroit. À croire qu'ils étaient maudits du nous-sommes-tous-le-temps-au-même-endroit. Le blondinet n'eut rien le temps de dire qu'Adrian était déjà parti. Il entendit juste un "Toi..." quelque peu... euh... comment dire... menaçant. Le basketteur se leva rapidement en trébuchant un peu puis il courut vers le jeune homme aux yeux d'acier.
« Hoy ! » s’écria-t-il.
À bout de souffle, Eve attrapa Adrian par le haut. Raah, mes chaussures ! se dit-il en réalisant qu'il avait les pieds dans l'eau. Mais bon, là tout de suite, il y avait plus important que ses grolles. Plus de sourire, plus de tristesse sur le visage du japonais. Cette fois, Eve avait un visage très sérieux. Il ne pouvait pas être plus sérieux. Il regarda Alexander dans les yeux pendant une dizaine de secondes puis il souffla doucement. Il ferma ensuite les yeux pendant deux secondes. Il lâcha le haut d'Alexander, il n'allait pas s'enfuir non plus...
« Gomen, j'aurais pas du m'enflammer comme ça la dernière fois... J'étais tellement en colère que... que je n'ai pas remarquer ce que tu voulais me montrer et ce n'est que maintenant que je réalise que... tu sais, t'es plutôt mignon avec les cheveux détachés. »
Eve lui afficha un grand sourire. Attention ! Ce qu'il venait de dire était à prendre vraiment, vraiment au sérieux ! Eve ne rigolait pas ! Mais bon, il s'attendait quand même à se recevoir une bonne pêche dans la face, mais bon, ce ne serait pas très grave... Il la méritait, non ? Il s'était excusé de fois... qu'on commence à croire que ce n'est que ce qu'il sait faire, s'excuser, s'excuser et encore s'excuser... Enfin, si Alexander disait encore un truc déplaisant pour le blondinet, il ne se laisserait pas donner un tarte...
Eve Maeda- Messages : 68
Date d'inscription : 15/06/2013
Re: La troisième [Evie]
Trop tard, le brun n'avait pas eu le temps de partir, il était déjà rattrapé par le blondi. l'eau autour de ses pieds était froide, mais le vent chaud atténuait la brûlure que ça pouvait lui causer. Doucement, il plongea son regard dans une brume "artificielle". L'allemand avait un self-control admirable et pouvait aisément contrôler ses sentiments, sauf quand on lui parlait de Riku, de son chat ou sa famille. Il pouvait empêcher les émotions de transparaître, mais il ne pouvait pas empêcher, en tant qu'être humain, d'être touché par les paroles de Maeda. Le chanteur passa un doigt sur les bleus du blond qui semblaient très récents, n'appuyant pas pour ne pas lui faire mal. D'habitude, tout s'enchaînait rapidement avec ses connaissances, mais là il avait besoin de temps. Evie le trouvait mignon ? C'était une blague hein ? Il parla pourtant le plus calmement possible
T'excuses pas, je suis en tord aussi, j'aurais dû faire attention
Il grimaça intérieurement, s'il se mettait à faire attention au blond, il le mettrai presque en avant par rapport à son vert. Il finit par avouer doucement, en attirant Eve contre lui
C'était la seule personne à m'avoir vu comme ça
Pas qu'il avait besoin de le dire, il voulait juste... Si en fait, il avait besoin d'en parler, il savait qu'au fond, ça lui ferait du bien. Le brun tira doucement Maeda vers la rive, histoire qu'il n'attrape pas froid, même si c'était un euphémisme déjà rien qu'avec le vent qui soufflait. Il s'assit ensuite au pied du rocher, dos à celui-ci, comme s'il avait toujours été là.
T'excuses pas, je suis en tord aussi, j'aurais dû faire attention
Il grimaça intérieurement, s'il se mettait à faire attention au blond, il le mettrai presque en avant par rapport à son vert. Il finit par avouer doucement, en attirant Eve contre lui
C'était la seule personne à m'avoir vu comme ça
Pas qu'il avait besoin de le dire, il voulait juste... Si en fait, il avait besoin d'en parler, il savait qu'au fond, ça lui ferait du bien. Le brun tira doucement Maeda vers la rive, histoire qu'il n'attrape pas froid, même si c'était un euphémisme déjà rien qu'avec le vent qui soufflait. Il s'assit ensuite au pied du rocher, dos à celui-ci, comme s'il avait toujours été là.
Adrian A. von Lok- Messages : 126
Date d'inscription : 15/10/2012
Localisation : Dans un coin
Re: La troisième [Evie]
Il ferma les yeux. Si Alexander devait le frappait, il ne voulait pas voir ça. Non, cela serait encore plus douloureux s'il le voyait faire. Car même si il savait très bien qu'il le méritait, une pêche de la part du brun lui ferait mal à l'extérieur et à l'intérieur. À l'intérieur, dans son petit coeur. Au lieu de se faire taper comme s'y attendait, il sentit un doigt sur son visage et quelques légers picotements. Eve ouvrit les yeux et se retrouva face à Adrian qui semblait complètement calme. Il baissa les yeux vers les doigts du garçon aux yeux d'acier.
« T'excuses pas, je suis en tord aussi, j'aurais dû faire attention »
Ah la la, cet Alexander ! Il avait le don de tout le temps s'excuser quand Eve s'excuser. Comme si tout était tout de sa faute à chaque fois. Le blondinet n'était pas d'accord. Il était la seule personne en tort, il avait été aveugle ce jour-là. Et lui qui portait une forte importance aux émotions, il n'avait pas remarqué celle d'Adrian au théâtre ! Doucement, le brun approcha Maeda près de lui.
« C'était la seule personne à m'avoir vu comme ça »
Eve baissa les yeux... C'est lui qui aurait dû faire attention... Adrian avait beau être froid... impassible... Au fond de lui, il avait une forte douleur. Une douleur appelée Riku d’après ce qu'il avait compris. Alexander amena Eve sur la rive opposé à son violoncelle. Il s'installa dos au rocher à côté du brun. Après quelques minutes de silence pendant les quelles le blond avait fait son maximum pour trouver une bonne phrase, il dit finalement :
« Tu n'avais pas besoin de t'excuser, j'aurais dû faire attention... et j'aurais dû mieux t'écouter... et... et mieux te regarder... »
Les yeux plongés dans ceux du brun, il songeait. Avec Alexander, il ne pouvait jamais savoir si celui-ci allait le prendre mal ou bien. Ce garçon était un mystère et même si parfois c'était compliqué de parler avec lui, Eve aimait bien cela.
Eve Maeda- Messages : 68
Date d'inscription : 15/06/2013
Re: La troisième [Evie]
Le silence était pensant. Le tennisman fixait le ciel noir d'un air paisible et semblait sur le point de s'endormir. Adrian laissa échapper un rire discret et fixa longuement le blond pour savoir s'il blaguait ou pas. Mais non, il avait l'air sérieux, et c'était peut-être ça le plus drôle. Le brun laissa disparaître la brume dans ses yeux et dit simplement
Tu veux revoir ?
Il avait beau rire, il n'avait pas souri et il ne sourirait pas. Le brun caressa doucement la joue de Maeda et détacha de nouveau ses cheveux ébène. il secoua doucement la tête pour qu'ils reprennent une forme normale, encadrant alors son minois d'ivoire d'un carré long naturel et un peu en bataille. il ne se coiffait jamais, sinon très peu, n'en voyant pas l'intérêt. Le brun s'adossa ensuite plus confortablement au rocher et scruta la Lune pendant un instant, songeur. Il reporta ensuite son attention sur Rik... Eve, et le fixa doucement
Alors ? Tu retires ce que tu as dit ?
Son ton amusé trahissait le fait qu'il souhaitait que son interlocuteur se trompe, parce qu'Adrian croyait qu'Eve se fichait de lui. Et c'était pas gentil. Le brun se laissa porter un moment par les bruits autour de lui, dont la respiration de Maeda, puis dit brusquement
Eve, tu sortirais avec moi ?
Avant d'éclater de rire, comme si c'était strictement impossible. C'était un rire sans joie, juste une impulsion du moment à laquelle il avait cédé
Tu veux revoir ?
Il avait beau rire, il n'avait pas souri et il ne sourirait pas. Le brun caressa doucement la joue de Maeda et détacha de nouveau ses cheveux ébène. il secoua doucement la tête pour qu'ils reprennent une forme normale, encadrant alors son minois d'ivoire d'un carré long naturel et un peu en bataille. il ne se coiffait jamais, sinon très peu, n'en voyant pas l'intérêt. Le brun s'adossa ensuite plus confortablement au rocher et scruta la Lune pendant un instant, songeur. Il reporta ensuite son attention sur Rik... Eve, et le fixa doucement
Alors ? Tu retires ce que tu as dit ?
Son ton amusé trahissait le fait qu'il souhaitait que son interlocuteur se trompe, parce qu'Adrian croyait qu'Eve se fichait de lui. Et c'était pas gentil. Le brun se laissa porter un moment par les bruits autour de lui, dont la respiration de Maeda, puis dit brusquement
Eve, tu sortirais avec moi ?
Avant d'éclater de rire, comme si c'était strictement impossible. C'était un rire sans joie, juste une impulsion du moment à laquelle il avait cédé
Adrian A. von Lok- Messages : 126
Date d'inscription : 15/10/2012
Localisation : Dans un coin
Re: La troisième [Evie]
Silence. Eve ne dit rien. Que dire après tout ? Il s'était assez excusé pour la soirée... Adrian allait se lassait de tous ces pardons à force... C'est pour cela qu'Eve préféra se taire. Oui, continuer à parler était inutile. Le blondinet regarda alors la lune sans bruit. C'était la pleine lune, ce soir-là. Elle était belle et brillait comme un soleil dans les yeux d'Eve. Il y avait aussi beaucoup de belles étoiles. Il aimait beaucoup la nuit. Le ciel était tellement beau la nuit... C'est pour cela qu'il aimait jouer du violoncelle dehors, en pleine nuit.
« Tu veux revoir ? »
Eve tourna la tête vers Alexander. Il se moquait de lui, c'est ça ? Non ? Son coeur battait fort dans sa poitrine. Il cligna doucement des yeux. Adrian caressa la joue du japonais. Celui-ci le regardait de ses beaux yeux bleus. Il allait vraiment les détacher ? En effet, le brun détacha ses cheveux. Il n'était pas coiffé, mais c'est cela qui lui donnait du charme. Ses cheveux était coupés au carré, ce n'était pas un carré parfait, cela lui donnait un air naturel. Eve afficha un grand sourire. Il était vraiment mignon comme ça. Alexander regarde la lune puis il posa son regard sur celui d'Eve.
« Alors ? Tu retires ce que tu as dit ? »
Eve secoua rapidement la tête en guise de réponse. Non, il ne retirait pas ce qu'il avait dit. Tout ce qu'il avait dit était très, très sincère. C'était de vraies excuses, et ses vraies pensées ! Malheureusement, Eve remarqua qu'Adrian, lui, ne l'avait pas pris du tout au sérieux. Pourtant, le blondinet avait eu une voix très franche dans ses propos !
« Eve, tu sortirais avec moi ? »
Le brun explosa de rire, comme si c'était impossible. Le garçon du pays du Soleil Levant rougit et fut vexé. Comment Alexander pouvait tout de suite en conclure que le blondinet dirait non, he ? Eve aime beaucoup Alexander, il était dur à comprendre, c'est bien vrai mais il était gentil au fond... Puis, il était mignon, en plus de ça... Cela pouvait paraître fou, mais Maeda aimait la complexité humaine. Et pour ce qui était du complexe, Adrian était un bon spécimen ! Le basketteur se mit à quatre pattes puis avança en face d'Alexander. Il se mit à genoux puis il ramena ses jambes vers son torse en les entourant avec ses bras. Il regardait le brun bien dans les yeux.
« Pourquoi tu ris ? Qui te dis que je ne voudrais pas... s-sortir avec toi ? » dit-il en rougissant un peu plus.
Ouais, c'est vrai qu'Eve avait un peu bugué sur le mot "sortir". Il est timide quoi... De plus, c'est la première fois qu'il avait des sentiments plus qu'amicaux avec un garçon. Et c'est même la première fois qu'il avait des sentiments d'amour, car en réalité, Eve n'avait jamais aimé aucune des filles avec les quelles il était sorti. Certes, il avait eu une relation amoureuse avec beaucoup de filles, mais il ne les avait jamais aimées. Il n'avait jamais demandé à personne de sortir avec lui. C'était elles qui étaient toutes venues une par une dans la gueule du méchant loup.
Eve Maeda- Messages : 68
Date d'inscription : 15/06/2013
Re: La troisième [Evie]
Ah, donc le blondi ne se foutait pas de lui, soit. Adrian s'étira doucement et essaya de calmer son fou rire qui ne voulait pas s'arrêter, comme si Eve pouvait... Attends, rembobinage. Evie venait de se poster devant lui et bégayait que... Qu'il voulait bien ? Quoiiiii ?! L'allemand se frotta les yeux un instant et cligna plusieurs fois avec une expression incrédule habilement masquée sur le visage. Le blond avait de la fièvre, il était malade, c'est ça ? Parce que sortir avec Mr. Glaçon, c'est suicidaire, complètement. Alexander se pencha vers le blondi, lui attrapa doucement le menton et l'embrassa pour être sûr de ne pas rêver. Quoi, toutes les occasions sont bonnes hein, et puis c'est pas comme s'il lui roulait une pelle.
Après avoir été totalement convaincu qu'il ne rêvait pas et qu'Evie n'avait pas de fièvre, l'allemand secoua la tête de gauche à droite d'un air pensif
Tu sais pas c'que tu dis mec. Et puis je suis en manque, je risquerais de dire oui
Il préférait rester évasif sur "quel manque", ne voulant pas que Maeda se transforme en tomate grillée et s'évanouisse encore. Il se colla de nouveau au rocher et bailla un peu puis tira légèrement sur l'étoffe autour de son cou avant de soupirer doucement. Le blond ne pouvait décemment pas être sérieux, Adrian était quasiment sûr qu'intérieurement il le mettrai toujours en concurrence avec Riku, c'allait être inutile et dégradant pour Maeda... Lentement, le tennisman passa une main dans ses mèches d'ébène en se mordillant la lèvre puis dit prudemment
Je ne pensais pas que... Enfin... Ça va être compliqué tu sais
Après avoir été totalement convaincu qu'il ne rêvait pas et qu'Evie n'avait pas de fièvre, l'allemand secoua la tête de gauche à droite d'un air pensif
Tu sais pas c'que tu dis mec. Et puis je suis en manque, je risquerais de dire oui
Il préférait rester évasif sur "quel manque", ne voulant pas que Maeda se transforme en tomate grillée et s'évanouisse encore. Il se colla de nouveau au rocher et bailla un peu puis tira légèrement sur l'étoffe autour de son cou avant de soupirer doucement. Le blond ne pouvait décemment pas être sérieux, Adrian était quasiment sûr qu'intérieurement il le mettrai toujours en concurrence avec Riku, c'allait être inutile et dégradant pour Maeda... Lentement, le tennisman passa une main dans ses mèches d'ébène en se mordillant la lèvre puis dit prudemment
Je ne pensais pas que... Enfin... Ça va être compliqué tu sais
Adrian A. von Lok- Messages : 126
Date d'inscription : 15/10/2012
Localisation : Dans un coin
Re: La troisième [Evie]
Eve baissa la tête. Alexander s'étira. C'était quoi ce fou rire ? Il ne voulait pas, c'est ça, he... Après tout, ce n'était pas très grave. Cela serait naïf de croire qu'il dirait oui. Il n'y a pas tout le monde qui dit oui. Demande n'est pas synonyme d'obligation. On ne peut pas obliger quelqu'un à dire oui, s'il ne veut pas c'est son droit et il faudra s'y faire. Le brun se frotta les yeux. Et bien... cela était si dur de croire le blondinet ? Il avait beau être sincère comme la plus sincère des personnes, il ne le croyait pas... Adrian attrapa le menton du basketteur et l'embrassa. Eve fut d'abord suppris, mais il se laissa faire. Pendant ce baiser, Maeda passa sa main gauche dans les doux cheveux du garçon. Ensuite, le brun secoua la tête de gauche à droite. Le japonais lui sourit. Tu es bien réveillé, Alexander... dit-il à son camarade dans sa tête.
« Tu sais pas c'que tu dis mec. Et puis je suis en manque, je risquerais de dire oui »
Eve ne dit rien. Il voulait laisser Alexander parler, il n'avait rien à dire lui. Rien du tout. Le brun devait dire autre chose. Quelque chose d'autre. Comme ça, Eve pourrait lui prouver qu'il était très très sérieux. Oui, lui prouver... Adrian reposa son dos contre le rocher et bailla. Le blond arrachait de l'herbe en la regardant de ses yeux bleus foncés qui brillait dans la nuit. Il répétait ce geste sans cesse en accélérant un peu de temps en temps. Le brun passa un main dans ses cheveux et se mordilla la lèvre.
« Je ne pensais pas que... Enfin... Ça va être compliqué tu sais »
Eve leva la tête, des bouts d'herbes à la main. Compliqué ? Que voulait-il dire par là ? Pourquoi cela devrait-il être compliqué ? Eve avait eu beaucoup de relations compliqué, mais celle-là serait une vraie relation, une relation avec une personne qu'il aime. Il pourrait tout endurer pour le préserver. Être plus attentionné, ne plus se mettre en colère, ne plus pleurer... il y avait d'autres... oui, il y'en avait tellement.
« Pourquoi serait-ce compliqué ? » demanda doucement Eve en lâchant l'herbe.
Eve Maeda- Messages : 68
Date d'inscription : 15/06/2013
Re: La troisième [Evie]
Le brun soupira doucement et attrapa le poignet d'Eve pour le tirer contre lui. Il cala précautionneusement le garçon contre lui, sur ses genoux, emmêlant une main blanche dans ses jolis cheveux blonds et l'autre caressant sa joue. Il resta un moment comme ça avant d'enfouir sa tête dans le cou de l'autre. Il sourit faiblement, ainsi caché, enivré par le parfum du blondi. Alexander embrassa ensuite doucement le cou du garçon avant de se redresser et de le serrer contre lui
... Parce que j'aime encore beaucoup Riku, et j'ai peur de te faire du mal à cause de ça.
Il n'était même pas sûr d'aimer le blond, alors comme s'engager. Mais à bien y repenser, si, il l'aimait, et pas qu'en amitié. Doucement, Adrian sourit, ses lèvres s'étirant maladroitement. Ça faisait tellement longtemps qu'il n'avait pas réellement eu ce genre de mouvement. Il secoua la tête en retirant cet essai bizarre de son minois et embrassa lentement Eve. Il soupira doucement et resta un moment silencieux et immobile, un peu gêné de la proportion que les choses avaient prises. Il murmura ensuite sensuellement à l'oreille du blond
T'es vraiment prêt à venir me chercher ? C'est pas parce que tu m'aimes que je vais te coller aux basques. Si tu viens pas me trouver quand tu veux ma présence, t'auras que du vide
Il était absolument hors de question qu'Adrian devienne accro à ce Maeda encre plus qu'à Riku, la preuve que c'en était invivable, sa présence lui manquait trop. Mais le brun espérait qu'en se donnant à quelqu'un d'autre, il oublierai peu à peu le vert.
... Parce que j'aime encore beaucoup Riku, et j'ai peur de te faire du mal à cause de ça.
Il n'était même pas sûr d'aimer le blond, alors comme s'engager. Mais à bien y repenser, si, il l'aimait, et pas qu'en amitié. Doucement, Adrian sourit, ses lèvres s'étirant maladroitement. Ça faisait tellement longtemps qu'il n'avait pas réellement eu ce genre de mouvement. Il secoua la tête en retirant cet essai bizarre de son minois et embrassa lentement Eve. Il soupira doucement et resta un moment silencieux et immobile, un peu gêné de la proportion que les choses avaient prises. Il murmura ensuite sensuellement à l'oreille du blond
T'es vraiment prêt à venir me chercher ? C'est pas parce que tu m'aimes que je vais te coller aux basques. Si tu viens pas me trouver quand tu veux ma présence, t'auras que du vide
Il était absolument hors de question qu'Adrian devienne accro à ce Maeda encre plus qu'à Riku, la preuve que c'en était invivable, sa présence lui manquait trop. Mais le brun espérait qu'en se donnant à quelqu'un d'autre, il oublierai peu à peu le vert.
Adrian A. von Lok- Messages : 126
Date d'inscription : 15/10/2012
Localisation : Dans un coin
Re: La troisième [Evie]
Alexander soupira puis attrapa le poignet d'Eve. Il le mit contre lui, sur ses genoux. Le blondinet sourit. Il commençait à avoir froid, torse nu. C'est vrai... de l'autre côté de la rive, il y avait son débardeur et aussi... très important... son violoncelle... Maeda y faisait moins attention qu'avant. Pour lui, son instrument de musique a toujours été le plus important. Il passait avant ses petites amies, avant ses potes, avant ses parents, avant ses devoirs... avant tout. Cela voudrait donc dire qu'Alexander était plus important que ce si précieux violoncelle, he ? Le brun enfouit sa tête dans le cou du japonais et ensuite, il l'embrassa dans le cou. On dirait bien qu'Eve n'était pas contre. Il était même plutôt pour. Il sourit et les deux garçons se serrèrent.
« ... Parce que j'aime encore beaucoup Riku, et j'ai peur de te faire du mal à cause de ça. » répondit enfin Adrian.
Ça... ce n'était pas un problème. Eve le supporterait, oui, il supportera tout le mal qu'il lui fera. Il oubliera tout vite vite et ne se souviendra que des moments heureux. Et si il aura envie de pleurer... il regardera un film triste. Et si il sera en colère... et bah... il jouera encore plus du basket pour se défouler. Oui, Eve pourra tout supporter pour vivre cette histoire avec Alexander. Ils pourront peut-être parler de Riku ensemble... cela ne dérangerait pas du tout Eve, il n'était pas du genre jaloux. Le brun l'embrassa. Eve lui offrit un doux sourire. Le sourire d'un garçon heureux de sa vie.
« T'es vraiment prêt à venir me chercher ? C'est pas parce que tu m'aimes que je vais te coller aux basques. Si tu viens pas me trouver quand tu veux ma présence, t'auras que du vide »
Hum, il était prêt. Prêt au maximum. Et si Alexander ne l'aime pas, il fera tout pour qu'il l'aime. Il lui montrera toutes ses faces cachées, il était même prêt à lui parler de son ancienne vie, ce qui est très dur pour lui... Il essaiera d'être le plus agréable possible. Eve posa sa main sur la joue du garçon aux yeux d'argent avant de poser ses lèvres sur les siennes.
« Je suis prêt à tout endurer. Ta colère, ta tristesse, tes moqueries... tout. Et puis... je viendrai te c-chercher, je te chercherai jusqu'à très t-tard... jusqu'à ce que j-je te t-trouve... Mais bien sur, nous ne sommes pas obligés de se coller... » annonça le blond.
Eve avait les joues rouges. Je crois bien que j'aime quelqu'un... enfin... pour la première fois... pensa-t-il en souriant. Aimer... Maeda avait enfin découvert ce qu'était aimer. Et au fur et à mesure, il connaîtra de plus en plus ce mot et il pourra enfin être vraiment heureux. Le basketteur murmura aux oreilles du brun :
« S-suki, Alexander... »
Il recula un peu pour montrer un beau sourire à Adrian et il l'embrassa à nouveau.
Eve Maeda- Messages : 68
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Re: La troisième [Evie]
Alexander sourit de nouveau faiblement, un vrai sourire qu'il croyait disparu. Le blondi venait de l'embrasser pour la deuxième fois, et ça le rendait très heureux. Une douce chaleur empourpra discrètement ses joues et l'allemand se blottit de nouveau contre Maeda. Le blond était touchant, tout simplement. Humain.
Comme Riku était expansif, lui il était sensible. C'était différent mais tout aussi plaisant en fait. Et Eve était tout simplement mignon à vouloir le combler, il ne se rendait pas compte. Ouais, Adrian l'aimait beaucoup, c'était certain, ce petit blond touchant comme tout qui lui disait qu'il l'aimait, c'était mignon aussi. Le brun le laissa l'embrasser et finit par s'étirer à nouveau. Il se laissa aller contre le rocher et resta un moment immobile et silencieux. Alors ça y est, il venait de faire une croix sur la tornade verte ? Non, loin de là, mais il se sentait un peu mieux déjà. Doucement, le brun passa son pouce sur les lèvres d'Eve et les écarta légèrement. Il se pencha ensuite sur le blond et l'embrassa réellement, histoire de vérifier si tout ça n'était pas qu'une vaste blague. Il sentit sa langue franchir les lèvres du blondi sans réelle résistance et rougit franchement cette fois, gêné. Première fois que ce n'était pas le vert qui lui offrait ses lèvres. Mais Alexander ne réfléchissait déjà plus et passa une main contre la nuque d'Eve en souriant doucement. Tout ça était bien réel... Et Eve allait le tuer sur place
Je... heu... Pardon
il ne savait pas ce qui lui avait pris. D'ailleurs, la seule chose à laquelle il pensait en cet instant, c'était qu'il avait aimé, que le blondi sentait bon et que sa peau était douce. En gros, Adrian venait de court-circuiter, complètement. C'était une panne de cerveau totale, complète et d'une durée indéterminée. Donnant lieu à des réactions et paroles imprévisibles de la part du brun. Ledit brun "profita" inconsciemment de cette panne de cerveau pour faire subir une deuxième fois le même traitement à Eve, savourant innocemment la douceur de ses lèvres et la chaleur de sa bouche, une main toujours dans sa tignasse blé
Comme Riku était expansif, lui il était sensible. C'était différent mais tout aussi plaisant en fait. Et Eve était tout simplement mignon à vouloir le combler, il ne se rendait pas compte. Ouais, Adrian l'aimait beaucoup, c'était certain, ce petit blond touchant comme tout qui lui disait qu'il l'aimait, c'était mignon aussi. Le brun le laissa l'embrasser et finit par s'étirer à nouveau. Il se laissa aller contre le rocher et resta un moment immobile et silencieux. Alors ça y est, il venait de faire une croix sur la tornade verte ? Non, loin de là, mais il se sentait un peu mieux déjà. Doucement, le brun passa son pouce sur les lèvres d'Eve et les écarta légèrement. Il se pencha ensuite sur le blond et l'embrassa réellement, histoire de vérifier si tout ça n'était pas qu'une vaste blague. Il sentit sa langue franchir les lèvres du blondi sans réelle résistance et rougit franchement cette fois, gêné. Première fois que ce n'était pas le vert qui lui offrait ses lèvres. Mais Alexander ne réfléchissait déjà plus et passa une main contre la nuque d'Eve en souriant doucement. Tout ça était bien réel... Et Eve allait le tuer sur place
Je... heu... Pardon
il ne savait pas ce qui lui avait pris. D'ailleurs, la seule chose à laquelle il pensait en cet instant, c'était qu'il avait aimé, que le blondi sentait bon et que sa peau était douce. En gros, Adrian venait de court-circuiter, complètement. C'était une panne de cerveau totale, complète et d'une durée indéterminée. Donnant lieu à des réactions et paroles imprévisibles de la part du brun. Ledit brun "profita" inconsciemment de cette panne de cerveau pour faire subir une deuxième fois le même traitement à Eve, savourant innocemment la douceur de ses lèvres et la chaleur de sa bouche, une main toujours dans sa tignasse blé
Adrian A. von Lok- Messages : 126
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Re: La troisième [Evie]
Sur le visage d'Alexander se dessina... un sourire ! Certes, il était tout petit, mais c'en était un vrai... un vrai de vrai. Maeda sourit à son tour. Un grand, grand sourire ! Un beau sourire pour montrer toute sa joie au beau brun. Et sur joues... il rougissait ! Il était encore plus mignon avec ces petites expressions. Le garçon se blottit contre Eve et celui-ci le serra fort contre lui. Le blondinet était tellement, tellement heureux ! Cela lui avait toujours fait de la peine de voir des personnes tout le temps impassible... Il n'avait jamais su comment ces gens avait fait pour vivre sans émotions. Il avait déjà essayé de devenir ami avec des personnes comme cela, pour les aider, mais celles-ci l'avaient toujours rejeté et ça, le basketteur le traduisait par : Laisse-moi tranquille dans ma merde.
Pendant un moment, Adrian resta immobile contre son rocher, silencieux. Puis, il se pencha vers Eve qui se laissa faire. Alexander passa son pouce sur les lèvres du blond. Le jeune homme aux yeux d'acier lui offrit un véritable baiser. Le japonais sentit que ses lèvres était humides. Ses joues se teintèrent d'un rouge de feu. Alexander passa une main derrière la nuque du blond et il sourit encore une fois.
« Je... heu... Pardon »
Eve pencha la tête sur le côté et afficha un grand sourire. Ses joues était rouges, rouges comme le cercle du drapeau du Japon. Elles brûlaient tel un barbecue. Eve ne s'était pas encore évanoui. Il ne tomberait pas dans les pomme car cette fois-ci, ce n'était pas pareil. Tout simplement parce qu'Eve aimait Alexander. Ii desu... pensa-t-il. Non, ce n'était pas grave du tout. Du tout, du tout. Il n'y avait rien de quoi s'excuser... En plus, Maeda avait apprécié ce baisser. Le japonais releva la tête vers le brun et resta immobile avec un sourit débile et presque de la vapeur qui sortait de ses joues. Il avait eu comme un bug. Pendant ce temps, Alexander repassa sa langue entre ses lèvres et c'était reparti pour un vrai baiser. Adrian avait une main les cheveux blonds du japonais et celui-ci passa ses bras dans le dos du joli brun. Le basketteur rompit le baiser et regarda Alexander avec un doux regard.
« Non, je te pardonne pas. Je n'en vois pas l'utilité. P-parce que... c'était b-bien. » dit-il avec douceur.
Le garçon regarda quelques temps le garçon aux yeux de fer, puis il rit gaiement. Il lâcha quelques larmes d'émotion et se mit contre Adrian en serrant bien fort contre lui.
Eve Maeda- Messages : 68
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Re: La troisième [Evie]
Adrian sourit de nouveau, il avait un peu de mal tout de même. Ça faisait longtemps. Il serra longuement le blondi contre lui, calmé par sa présence. Il embrassa ensuite doucement l'une de ses joues en feu et attrapa son haut roulé en boule à côté de son livre. Le brun se décolla à contre-coeur de Maeda et enfila son t-shirt puis embrassa doucement le blond, presque tendrement. Alexander respirait plus calmement qu'au début et décoiffa légèrement le garçon sur ses genoux avant de dire doucement
On ferait mieux de rentrer, Evie.
Le tennisman essuya les douces joues du blond et l'embrassa sur le front avant de le pousser doucement pour se relever. Il souleva ensuite son blondi en mode "princesse" et traversa la rivière une nouvelle fois, ses chaussures à la main. Il aperçut le t-shirt du blond et un instrument de musique à cordes, en bois, un gros violon quoi. Avec un ton amusé, Adrian murmura au blond
Depuis quand t'as l'âme artistique toi, un violoncelle, et puis quoi encore, un atelier de peinture ?
Il rit un peu, discrètement, et embrassa de nouveau Eve. Le brun reposa son cher fardeau à terre et le laissa retourner à ses affaires. Le tennisman s'étira longuement et fixa la Lune en soupirant doucement, absorbé dans la contemplation de ce globe blanchâtre
On ferait mieux de rentrer, Evie.
Le tennisman essuya les douces joues du blond et l'embrassa sur le front avant de le pousser doucement pour se relever. Il souleva ensuite son blondi en mode "princesse" et traversa la rivière une nouvelle fois, ses chaussures à la main. Il aperçut le t-shirt du blond et un instrument de musique à cordes, en bois, un gros violon quoi. Avec un ton amusé, Adrian murmura au blond
Depuis quand t'as l'âme artistique toi, un violoncelle, et puis quoi encore, un atelier de peinture ?
Il rit un peu, discrètement, et embrassa de nouveau Eve. Le brun reposa son cher fardeau à terre et le laissa retourner à ses affaires. Le tennisman s'étira longuement et fixa la Lune en soupirant doucement, absorbé dans la contemplation de ce globe blanchâtre
Adrian A. von Lok- Messages : 126
Date d'inscription : 15/10/2012
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Re: La troisième [Evie]
Sommeil. Eve avait sommeil. Il avait très envie de retrouver son lit et de se mettre sous ses couvertures toutes chaudes. Mais dans un autre sens, il ne voulait pas bouger. Serré contre Alexander il avait chaud à l'intérieur comme à l'extérieur. Il se sentait tellement bien. Il aurait presque pu dormir ici. Le brun embrassa une des joues brûlantes du petit blond. Ses lèvres étaient tellement froides, mais tellement agréables sur la peau... c'était doux... Eve afficha un grand sourire. Adrian attrapa son tee-shirt qui était en boule par terre et l'enfila puis il l'embrassa doucement. Oh non ! Maeda sentait qu'il allait devoir sortir de son nid douillet... il était si bien là... Le garçon aux yeux de fer décoiffa un peu le blondinet.
« On ferait mieux de rentrer, Evie. »
Le japonais plongea ses yeux bleus dans ceux du brun puis acquiesça en secouant doucement la tête. C'est vrai qu'il avait envie de rentrer, mais dans un autre sens... il voulait rester ici... pendant longtemps, longtemps, longtemps. Alexander essuya les joues d'Eve puis il l'embrassa sur le front. Il le poussa doucement et se releva. Voilà, il allait vraiment partir de cet endroit qui serait le plus merveilleux pour Eve jusqu'à la fin de sa vie. Car même s'ils se séparaient un jour, cet endroit serait toujours le plus merveilleux pour lui, car c'était à cet endroit qu'il avait pour la première fois aimer quelqu'un. Perdu dans ses pensées, Eve n'eut pas besoin de se lever, vu qu'Adrian le prit dans ses bras : un bras en dessous des genoux, un bras derrière le dos. Le japonais rougit un petit peu et passa son bras derrière le cou du beau brun. Le garçon traversa alors la rivière avec un autre de petite taille accroché à lui. Oh, mon violoncelle... se dit Eve quand il le vit sur l'autre rive.
« Depuis quand t'as l'âme artistique toi, un violoncelle, et puis quoi encore, un atelier de peinture ? »
Un peu vexé, Eve fit d'abord la moue, puis Alexander l'embrassa alors il retrouva tout de suite le sourire. Ce n'était qu'une taquinerie, he ? Une petite moquerie, ça ne fait pas de mal, ce ce qu'on appelle taquiner. Adrian déposa Maeda au sol qui retourna à son violoncelle. En le rangeant, il lança au brun :
« Tu sais, mes parents me disait toujours : Eve, tu as de si beaux doigts, tu devrais faire du piano ! Mais moi, j'ai toujours préféré le violoncelle. J'en avais rien à faire de l'avis de mes parents qui voulaient faire de moi un jeune homme parfait. Je joue aussi de la guitare, depuis peu. Si tu savais la tête qu'ils ont fait quand ils l'ont su ! Kusobaba... Kusojiji... Ce qu'il déteste le plus, je pense, c'est quand je dessine des mangas, ça les met hors d'eux ! Mais qu'est-ce que c'est que ça, baka ? Dessine plutôt des paysages ! Alors, à la fin de ma seconde, j'ai dit à ma mère : Damare, je ne veux plus vous voir ! J'irai en internat ! Je regrette tout de même d'avoir été si violent... » raconta-t-il en imitant une voix bien énervante pour ses parents.
Pendant ce long monologue, le basketteur avait eu le temps de ranger doucement et correctement son violoncelle dans son étui avec son cahier. Il alla alors chercher son tee-shirt. Il le posa sur son épaule gauche. Il alla ensuite vers le brun avec tout son matériel. Mince, j'ai parlé pendant peut-être un peu trop longtemps... pensa-t-il.
« D-désolé, vraiment désolé d'avoir été a-aussi long avec mes histoires... ! T-tu viens ? » dit-il en souriant.
Le blondinet se frotta la tête en rougissant un peu. Il l'avait surement soûlé en lui racontant sa vie... Malheureusement, Eve pouvait parfois être très bavard...
Eve Maeda- Messages : 68
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Re: La troisième [Evie]
L'allemand remettait tranquillement ses chaussures quand le blondi se mit à parler. Longtemps, beaucoup, et comme avec Riku ça ne lui portait pas sur les nerfs. N'importe qui d'autre aurait hérité d'un silence de glace puis d'un Adrian qui s'en allait alors que le n'importe qui n'aurait pas fini de parler. Mais l'allemand écoutait simplement son blond, parce que c'est le sien, il l'écoutait d'un oreille distante mais attentive, toujours absorbé dans sa contemplation nocturne. il se rapprocha ensuite du blondi qui avait fini de ranger. Finalement, l'allemand se décida à répondre, un peu à côté de la plaque certes, mais avec une douceur infinie
Tu es déjà parfait, Evie. Et puis imagine, si t'avais été moins violent, tes parents t'auraient sûrement pas envoyés à Coubert'
Il termina sa phrase comme il l'avait commencée, dans un silence total. Puis il prit doucement Maeda dans ses bras et l'embrassa dans le cou avec un léger sourire. L'allemand secoua ensuite doucement la tête et ramena ses cheveux en arrière d'un geste expert pour les attacher de nouveau. Une fois les mèches ébène emprisonnées par l'élastique noir, le brun se frotta les yeux et attrapa la main d'Eve avant de se remettre à marcher. Il regrettait juste la chaleur du blondi
Allez, on rentre.
Hésitant un moment, il finit par demander doucement, une légère rougeur colorant ses joues. Il était resté froid (Adrian ne peut pas changer indéfiniment, c'est 20 minutes maximum) mais n'avait pas caché la teinte qu'il prenait en posant cette question, il l'avait volontairement laissé
Eve, tu veux dormir avec moi ?
Le brun soupira très discrètement, se maudissant d'avoir prononcé ces mots, et attendit fébrilement la réponse comme un gamin le soir de Noël. Bien sûr, il avait reprit ses habitudes, cette impatience ne se trahissait pas, mais le fait est qu'Adrian aimait beaucoup la présence d'Eve
Tu es déjà parfait, Evie. Et puis imagine, si t'avais été moins violent, tes parents t'auraient sûrement pas envoyés à Coubert'
Il termina sa phrase comme il l'avait commencée, dans un silence total. Puis il prit doucement Maeda dans ses bras et l'embrassa dans le cou avec un léger sourire. L'allemand secoua ensuite doucement la tête et ramena ses cheveux en arrière d'un geste expert pour les attacher de nouveau. Une fois les mèches ébène emprisonnées par l'élastique noir, le brun se frotta les yeux et attrapa la main d'Eve avant de se remettre à marcher. Il regrettait juste la chaleur du blondi
Allez, on rentre.
Hésitant un moment, il finit par demander doucement, une légère rougeur colorant ses joues. Il était resté froid (Adrian ne peut pas changer indéfiniment, c'est 20 minutes maximum) mais n'avait pas caché la teinte qu'il prenait en posant cette question, il l'avait volontairement laissé
Eve, tu veux dormir avec moi ?
Le brun soupira très discrètement, se maudissant d'avoir prononcé ces mots, et attendit fébrilement la réponse comme un gamin le soir de Noël. Bien sûr, il avait reprit ses habitudes, cette impatience ne se trahissait pas, mais le fait est qu'Adrian aimait beaucoup la présence d'Eve
Adrian A. von Lok- Messages : 126
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Re: La troisième [Evie]
Eve était bavard, c'est vrai. Il avait l'habitude de raconter sa vie ou de faire de longs discours sur un certain sujet. Il avait toujours aimé participer aux débats en cours. Son paternel lui avait toujours dit : Tu seras un bon homme politique, mon fils. Pourquoi tu seras ? Il ne lui avait jamais rien demandé, lui... C'est une des principales choses qu'il reprochait à ses parents : ils avaient et voulaient toujours tout décider de sa vie. Fais du piano, soit un garçon aimable, dessines des paysages, fais de toi un homme politique, sois poli, tiens-toi droit... Il ne retournerait jamais dans cette maison... jamais... Il y avait vécu des choses dont il se souviendrait pour toujours.
« Tu es déjà parfait, Evie. Et puis imagine, si t'avais été moins violent, tes parents t'auraient sûrement pas envoyés à Coubert' »
L'adolescent rougit au compliment du brun et sourit. Evie... la première fois qu'Adrian le surnomma ainsi, le japonais avait pensé quelque chose du genre : J'ai déjà un prénom de fille, alors je n'ai pas besoin de surnom comme ça ! Ouais, quelque chose comme ça. Puisque ce sobriquet allait être l'officiel pour Alexander, autant lui trouver un avantage... Evie, c'était plutôt mignon. Le basketteur sourit intérieurement. Le brun prit Eve dans ses bras et l'embrassa dans le cou. Le petit blond sourit à nouveau et passa une dernière fois une main dans les cheveux d'Adrian avant qu'il ne se les attache avec un élastique noir. Le garçon aux yeux d'acier se frotta les yeux puis attrapa la main d'Eve. Celui-ci tourna la tête vers Alexander et lui offrit un joli sourire.
« Allez, on rentre. »
Le blond serrait fort la main de l'autre dans la sienne. Bien que son violoncelle pesait un certain poids, il marchait joyeusement sans un essoufflement. Serait-ce l'amour qui lui donnait tant de force ? Baka ! se dit-il à lui même avant de sourire d'un air niais. Soudainement, Eve remarqua quelque chose sur son accompagnateur... Oui, cette petite couleur sur ses joues... Le brun rougissait. Mais... pourquoi donc ?
« Eve, tu veux dormir avec moi ? »
Eve rougit comme une tomate puis, comme il ne regardait pas devant lui, il trébucha sur une pierre et fit un joli plat sur sol. Kuso ! s'exclama-t-il avant de manger la poussière au sens propre. Son violoncelle lui tomba sur son dos pour lui faire une jolie trace rouge, comme si on lui avait donnait un gros coup. Eve s'appuya sur ses bras pour se mettre à quatre pattes puis le blondinet recracha de la terre (charmant, n'est-ce pas ?) ensuite il se mit à genoux, à moitié sonné. Il se frotta la front. Et un autre bleu pour la route ! Le blondinet sourit bêtement puis rougit. Il plongea ses yeux dans ceux d'Adrian.
« Bah... c'est q-qu'il fait un p-peu froid dans m-ma chambre... En plus je suis... tout s-seul... »
Eve Maeda- Messages : 68
Date d'inscription : 15/06/2013
Re: La troisième [Evie]
Le brun sursauta un peu en sentant son ami s'étaler au sol, lâchant sa main. Adrian se précipita vers le blondi et vérifia qu'il n'avait pas de plaie ouverte puis l'embrassa doucement sur le front et sur les joues. Il serra tendrement le blond contre lui et soutint le regard océan sans ciller
Alors c'est okay. Tu peux marcher ou tu veux que je te porte, princesse ?
L'allemand sourit légèrement et aida Maeda à se relever avant de prendre lui-même le violoncelle sur son dos, comme si c'était normal. Remarque, il avait déjà porté la batterie de Gabriel à plusieurs reprises sans qu'on lui demande rien, alors une fois de plus ou une fois de moins à porter les instruments des autres, ça ne lui changerait rien. De toute façon, il portait son instrument tout le temps, lui, sa voix rauque et difficilement audible quand on ne le connaissait pas. Car Adrian ne parle pas, ou très peu, aux gens qu'il ne connaît pas. Finalement, le brun n'attendit même pas de réponse de son blond et passa un bras sous ses genoux avant de le faucher délicatement pour qu'il atterrisse dans ses bras. Avec un regard aussi léger que de la soie, il respirait presque la bonne humeur et finit par apercevoir l'académie entre deux-trois arbres. Le brun resserra sa prise sur son doux fardeau et l'embrassa sur le front sans lui laisser la moindre occasion de s'enfuir. Comme s'il allait laisser son Evie se balader tout seul, torse nu dans les couloirs de Coubert' ! Tsss
Alors c'est okay. Tu peux marcher ou tu veux que je te porte, princesse ?
L'allemand sourit légèrement et aida Maeda à se relever avant de prendre lui-même le violoncelle sur son dos, comme si c'était normal. Remarque, il avait déjà porté la batterie de Gabriel à plusieurs reprises sans qu'on lui demande rien, alors une fois de plus ou une fois de moins à porter les instruments des autres, ça ne lui changerait rien. De toute façon, il portait son instrument tout le temps, lui, sa voix rauque et difficilement audible quand on ne le connaissait pas. Car Adrian ne parle pas, ou très peu, aux gens qu'il ne connaît pas. Finalement, le brun n'attendit même pas de réponse de son blond et passa un bras sous ses genoux avant de le faucher délicatement pour qu'il atterrisse dans ses bras. Avec un regard aussi léger que de la soie, il respirait presque la bonne humeur et finit par apercevoir l'académie entre deux-trois arbres. Le brun resserra sa prise sur son doux fardeau et l'embrassa sur le front sans lui laisser la moindre occasion de s'enfuir. Comme s'il allait laisser son Evie se balader tout seul, torse nu dans les couloirs de Coubert' ! Tsss
Dernière édition par Adrian A. von Lok le Mar 2 Juil - 19:30, édité 1 fois
Adrian A. von Lok- Messages : 126
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Re: La troisième [Evie]
Eve n'était pas vraiment maladroit. C'est juste que... enfin, voilà... quoi. Oui, il n'était pas maladroit. Ce genre de choses ne lui arrivaient que quand il était gêné, la tête dans la lune, ou bien d'autres choses. Le blondinet passa son bras sur sa bouche pour "dépoussiérer" un peu son visage. Il vit ensuite Alexander se précipiter vers lui pour examiner si le basketteur n'avait pas de blessures. Il l'embrassa ensuite sur le front puis sur les joues. Maeda se frotta les bras. Il commençait à faire froid... Adrian le serra tendrement contre lui. Eve ferma les yeux. Il voulait dormir là, il se sentait bien... au chaud... dans les bras de ce garçon qu'il aimait...
« Alors c'est okay. Tu peux marcher ou tu veux que je te porte, princesse ? »
"Princesse", hein ? Ouais, c'est un peu ce qu'il était quand il était avec le brun, une "princesse"... Alexander afficha un petit sourire puis il se leva avant de prendre le violoncelle du japonais sur son dos. Aah, c'était vraiment un gentil gars... Eve se demandait vraiment par quel miracle il était tombé sur ce beau brun aux yeux d'argent. Le garçon aux yeux bleus sentit un bras sous ses genoux, puis un dans son dos. Il ferma les yeux et s'appuya sur le torse du brun. Il se sentait comme un bébé, il se sentait comme... aimer. Hum, c'est ça le mot. Parce que ce "aimer", il ne le connaissait pas vraiment en fait... Adrian serra fort Eve contre lui, comme s'il avait peur qu'il s'échappe. Alors le blondinet ouvrit les yeux et regarda quelques secondes Alexander avant de jeter un oeil devant lui. Tiens, voilà l'académie...
« Suki, Alexander... » lui dit-il avant de refermer doucement les yeux.
Eve frotta sa tête contre le brun et se laissa tomber, retenu par les bras du jeune homme aux yeux de fer. Il voulait lui dire encore, encore et encore. Suki, Alexander. Suki. Suki. Des milliers de fois, des millions de fois... seulement, le basketteur était déjà parti pour le pays des rêves...
« Alors c'est okay. Tu peux marcher ou tu veux que je te porte, princesse ? »
"Princesse", hein ? Ouais, c'est un peu ce qu'il était quand il était avec le brun, une "princesse"... Alexander afficha un petit sourire puis il se leva avant de prendre le violoncelle du japonais sur son dos. Aah, c'était vraiment un gentil gars... Eve se demandait vraiment par quel miracle il était tombé sur ce beau brun aux yeux d'argent. Le garçon aux yeux bleus sentit un bras sous ses genoux, puis un dans son dos. Il ferma les yeux et s'appuya sur le torse du brun. Il se sentait comme un bébé, il se sentait comme... aimer. Hum, c'est ça le mot. Parce que ce "aimer", il ne le connaissait pas vraiment en fait... Adrian serra fort Eve contre lui, comme s'il avait peur qu'il s'échappe. Alors le blondinet ouvrit les yeux et regarda quelques secondes Alexander avant de jeter un oeil devant lui. Tiens, voilà l'académie...
« Suki, Alexander... » lui dit-il avant de refermer doucement les yeux.
Eve frotta sa tête contre le brun et se laissa tomber, retenu par les bras du jeune homme aux yeux de fer. Il voulait lui dire encore, encore et encore. Suki, Alexander. Suki. Suki. Des milliers de fois, des millions de fois... seulement, le basketteur était déjà parti pour le pays des rêves...
the end ~
Eve Maeda- Messages : 68
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