Meeting rime avec training [Emilio]

**Utau Cullen** Lun 21 Oct - 14:45

Si certain on choisit de se spécialiser dans la maîtrise d'un quelconque ballon, d'une raquette ou d'un animal moi j'ai choisi l'eau. Nager pour sentir l'eau, l'utiliser pour avancer, la battre pour aller plus vite. Et contrairement à tout ce qu'on pourrait dire sur la natation, comme quoi c'est un sport facile ou ennuyant, il faut avouer que c'est le sport de l'académie qui utilise un élément. Ce n'est plus que le corps qui travaille égoïstement, c'est jusqu'à son âme qui s'harmonise avec un élément de la nature. L'eau est vivante, elle se trouble quand elle est perturbée et réagit aux actes alentours telle que la température. Les nageurs ne sont pas juste des sportifs marins qui se débattent comme ils peuvent dans l'environnement aqueux de leur sport, ils se frayent une ouverture pour faire glisser leur corps à travers celle-ci, mieux que personne ne pourrait le faire. Pour moi c'est ça la vraie beauté de ce sport, tout simplement l'eau. Je veux sentir celle-ci à travers mon corps, mes yeux, mon âme pour croire en moi. Ne résiste pas à l'eau, accepte la.
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Je sors en fermant la porte mes affaires en main préférant me préparer dans le couloir que dans la chambre par peur de réveiller Yui, ma colocataire. En m'attachant les cheveux je soupire en pensant que le concierge va encore râler quand je lui demanderais les clés de la piscine en me disant que c'est pas une heure pour s'entraîner et que je devrais aller me recoucher pour qu'il en fasse de même. 4h du matin c'est peut-être un peu tôt mais la piscine le matin c'est ce que je préfère. Elle est silencieuse, vide et tranquille. Je descends donc les escaliers discrètement jetant mon sac sur mon dos pensant que je devrais peut-être aller chiper quelque chose à la cafétéria mais me résigne à le faire quand j'entends des bruits de pas. Mince, j'avais oublié comme les pions sont rigides aux petits visiteurs matinaux ! Quand j’aperçois des cheveux blonds au fond du couloir que je dois atteindre, je retiens instantanément mon souffle et me plaque contre le mur le plus proche dans un croisement. Mon cœur bat à toute vitesse, j'ai envie de crier tant l'adrénaline est haute mais me mord la langue juste avant que ma bouche ne puisse laisser échapper le moindre bruit. Un peu plus clame, je risque un œil en dehors de ma cachette et vois que le surveillant a le dos tourné. Pas le temps d'hésiter que je sors de ma cachette pour pouvoir gagner le maximum de terrain puis me cache derrière le paravent qui sert de "salle d'attente" du bureau du secrétariat. Manque de chance, ma main frôle une chaise et celle-ci tombe. Le jeune homme se retourne et en prenant une grande inspiration je décide de faire basculer le paravent sur celui-ci profitant de sa chute pour m'enfuir. J'applique sans plus tarder mon stratagème bien que tremblant de tout mon corps et je cours à perde haleine en dehors du local. Une fois dehors l'adrénaline ne retombe pas tout de suite et je prends peur pour un simple coup de vent dans les feuilles d'un arbre. Je me redresse comme le ferais un chat qui hérisse le poil puis j'essaye de me détendre prenant mon visage entre mes mains. Au bout d'une petite minute je me reprends et continue ma course Comme je l'avais prévu le concierge me gronde pour ma visite si matinal mais finis par me donner les clés de la piscine.

Je me rends à l'arrêt de bus suggérant un minimum de réserve physique avant un entrainement et ce le ventre vide. Le vent souffle dans le creux de mon cou ne manquant pas de me faire frissonner et de remonter mon écharpe un peu lâche. Le bus un peu en retard, je sors de la poche de mon gilet mon portable et va sur Youtube pour étudier une course de Michael Pheps. Je m'extase sur tant de perfection et note dans un coin de ma tête quelques observations sur sa nage, le papillon qui est également ma spécialité. Puis le bus arrive et j'entre en lançant un petit bonjour au chauffeur qui n'a pas l'air très réveillé. Je juge plus audacieux de rester devant pour parler au chauffeur et par la même occasion le tenir réveiller pour assurer notre sécurité à tous les deux.

Arrivée à destination, je conseille un café au coin de la rue au chauffeur toujours aussi dans les vapes. Je reste sur le devant de la piscine soupirant d'aise devant ce bâtiment si sacré à mes yeux puis je gravis les marches confiante et souriante. Les clés en main, je pénètre l'établissement émerveillée. Ça fait maintenant un petit moment que je nage mais je ressens toujours ce sentiment de plaisir énorme chaque matin à la piscine. Je prends le temps de me changer, de bien me préparer et sur un coup de tête excitée sur le fait que je sois seule sur les lieux vais chercher dans les locaux de la natation synchronisée pour y dénicher la radio et une corde à sauter. Je sors des vestiaires, pose mon sac sur les bancs/marches près de la piscine, allume la radio sur une chaine au hasard et commence à m'étirer pendant une dizaine de minutes puis fais de la corde à sauter pour entraîner mon endurance, ma régularité et ma synchronisation choses primordiales dans la pratique du papillon. Je suis le rythme de la musique et sur un instant de pure folie je change la chaîne pour trouver une musique plus rapide encore. Toujours plus rapide.

**Emilio Cavalone** Jeu 20 Nov - 20:55

Emilio était sorti du lit de bonne heure ce matin-là. De toute façon, il n'arrivait jamais à dormir le matin depuis....depuis aussi loin qu'il se souvienne. L'italien, après avoir prit son équipement, sachant qu'il avait un cours à donner ce matin, sort de sa chambre sur la pointe des pieds pour ne pas réveiller ceux qui dorment tant que le soleil n'est pas levé. Une fois dehors, il respire l'air frais et sourit un peu. Jetant un oeil à sa montre, Milio fait un rapide calcul du temps qu'il a pour son propre entraînement. Deux heures et quelques minutes pour son exercice avant d'aller à la piscine pour le cour qu'il avait à l'horaire.

Posant son sac de sport sur son épaule, il s'élance dans son jogging. Emilio souriait un peu en sentant le vent sur son visage, mais c'était incomparable à la sensation de l'eau. Depuis tout petit, c'était ce qu'il préférait. Il court pendant une heure et demi avant d'aller à la piscine pour se préparer, prenant une douche et terminant ses étirements avant d'enfiler ses shorts. Il était seul dans le vestiaire des hommes alors pourquoi s'en faire pour si peu. Une fois dans son maillot de bain, Emilio sort pour rejoindre le bord de la piscine, encore seul à l,heure qu'il est. Posant sa serviette, son chronomètre et ses sandales avec son résumé de cour, l'italien va dans la piscine et nage un peu. Là, il était bien! Il n'y avait rien pour le rendre plus heureux que ça sauf peut-être quand il faisait....oui bon, on a comprit!

Une fois ses longueurs terminées, il s'essuie un peu puis inscrit des choses dans le plan de cour avant prendre place sur l'estrade, à l'étage la plus basse. C'est à cet instant qu'il voit la porte du vestiaire des femmes s'ouvrir sur une jeune fille, mais il ne dit rien. Le cours était pas encore commencé de toute façon alors il la laisse nager et faire ses échauffements, notant encore des choses dans ses feuilles. Après un moment, il jette un oeil à sa montre puis interpelle la demoiselle de l'autre côté de la piscine.

(pardon pour le temps de réponse *honteuse* tu me pardonne ?)
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